La naissance de Louve, artiste intuitive

  De mon vrai prénom Laurence et sous le pseudonyme  de Louve, je diffuse mon art, à mi-chemin entre la créativité spontanée et une connexion avec le monde invisible. J’oserais me qualifier d’artiste Médium ou d’artiste intuitive. C’est un art inclassable car il est très personnel et que moi-même je ne connais pas encore toutes les clés de mes inspirations. Ce qui est certain, c’est que mes œuvres sont une forme de langage. 

Ma démarche

La spontanéité est mon maître mot. Même si je sais dessiner du figuratif, ce n’est pas ce que je préfère. J’aime mieux me laisser aller. En général, je dessine sur une feuille blanche bristol et je m’arme de stylos gel noirs de type Micron. Je fais des formes au hasard que je remplis de motifs qui ressemblent à ceux qu’on retrouve dans le Zentangle. C’est donc essentiellement un art abstrait. Curieusement, on y voit souvent des formes figuratives apparaître, témoignant de ma connexion forte avec l’invisible. Je ne triche pas, ce sont bien des formes spontanées. Parfois je choisis une forme figurative précise comme un éléphant ou l’ombre d’un chat, ce que je signifie toujours dans mes descriptions.

Au départ, tous mes dessins étaient faits au stylo bic bleu, puis j’ai découvert le stylo gel noir qui est devenu mon medium fétiche. Les pointes vont de 0.2 mm à 1 mm. Puis, j’ai commencé à rajouter de la couleur, notamment avec de l’aquarelle.  Je ne ne m’attarde pas souvent sur la technicité, à laquelle je préfère l’apprentissage par l’expérimentation. J’utilise aussi parfois des stylos d’autres couleurs, des feutres fins et des feutres alcool de type Promarker ou Chameleon, mais cela reste encore marginal.

En fait la couleur est venue après. Pendant longtemps, j’ai dessiné en noir et blanc. C’était à mon sens plus puissant, plus épuré, plus simple. Petit à petit j’expérimente la couleur. J’aime les couleurs vives et transparentes, comme un effet vitrail et surtout j’adore les effets dégradés et les effets de couleurs. J’adore faire des tâches avec l’encre de Chine et l’aquarelle. Dans la continuité d’une démarche spontanée, sans forcer, dans un élan de liberté. 

Pourquoi la technicité ne m’intéresse pas

J’admire ces artistes très talentueux qui mettent des heures à faire des portraits encore plus beaux que les photos avec lesquelles ils se sont inspirés. Et c’est très sincère. Je sais que si  j’apprenais vraiment les techniques de base, je pourrais faire des portraits   des paysages, en somme du figuratif. C’est un domaine  fascinant et très riche que le monde de l’art. Mais je n’en ai pas envie. Par faignantise peut-être mais aussi parce que j’ai besoin d’expérimenter la joie et la liberté à travers l’art. Je suis plutôt dans l’être que dans le faire, c’est dans ma personnalité. De plus, j’ai un énorme besoin de sortir de mon mental et d’exprimer mes émotions. L’utilisation de l’art est donc un moyen pour moi d’apaiser ce cerveau qui parle trop souvent pour ne rien dire et ces émotions très intenses que je ressens. L’extrême technicité est un exploit, un grand signe de patience et d’habileté de la part de ceux qui la pratiquent mais il ne m’aide pas à apaiser mon impulsivité et mes émotions. Je privilégie donc l’art spontané pour le moment. 


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